Afin de réduire les embouteillages et les goulets d’étranglement dans la capitale, la mairie de Bichkek a donné son feu vert à un plan stratégique visant à améliorer les infrastructures de transport routier de la ville pour la période 2024-2030. Cette initiative, telle que détaillée sur le site Internet de la municipalité, englobe une gamme ambitieuse de projets. Les faits marquants comprennent la construction de ponts et de nouveaux carrefours routiers, l’introduction de pistes cyclables au sein du réseau routier, la consolidation de voies dédiées en un système cohérent, l’expansion des possibilités de stationnement, y compris une augmentation du nombre de places de stationnement pour vélos, et la création de pôles de transport. et des parkings incitatifs.
La vision qui sous-tend ces efforts est de réduire considérablement la dépendance à l’automobile à Bichkek, en favorisant plutôt un réseau solide d’options de transport public et à vélo. Des plans sont en cours pour construire sept parcs-o-bus autour du périmètre de la ville, encourageant les navetteurs à opter pour les transports publics à leur arrivée à Bichkek.
Les autorités municipales ont toujours plaidé en faveur de stratégies visant à réduire les niveaux de smog et les embouteillages endémiques, y compris des propositions visant à limiter l’accès des voitures privées à la ville en fonction du numéro de plaque d’immatriculation du véhicule.En outre, le bureau du maire a annoncé son intention de créer au moins deux centres de transport et de transfert avancés aux principaux points d’entrée de Bichkek. Ces pôles serviront de carrefours essentiels pour les lignes de bus interurbaines et régionales, facilitant ainsi des connexions fluides avec le système de transports publics de la ville.
D’ici 2030, ces initiatives visent à réduire de 20 % l’utilisation de la voiture dans la ville et à réduire les embouteillages de 30 %.
Source média : https://timesca.com/bishkek-bets-on-bikes-and-buses/